professions du Bottin, toutes les maladies des cliniques ! La masturbation a été traitée, la Belgique vient de nous donner le roman de la syphilis, oui ! Je crois que, dans le domaine de l’observation pure, on peut s’arrêter là !
— Et, selon vous, cette fin était fatale ?
— C’était une impasse, un tunnel bouché ! Aiguillé par Zola dans cette direction, oui, le naturalisme, fatalement, devait périr. Je dis : par Zola, sachant très bien que c’est à Flaubert et aux Goncourt qu’il faut remonter, mais ce n’est pas d’eux ce formidable coup de tampon qui, d’un coup, a fait arriver le naturalisme aux dernières limites de sa carrière. Ah ! quels reins, ce Zola !
Mais, là où il a passé, il ne reste plus rien à faire : de même qu’après Flaubert, la peinture de la vie médiocre est interdite à quiconque, et qu’après Balzac il est inutile de reprendre des Goriot ou des Hulot ; de même encore… Tenez, dans ce quartier de la rue de Sèvres et de Vaugirard, il y a des coins de couvent qui me tenteraient bien… mais quoi ! comment oser même essayer, quand on a lu les Misérables ! Non je vous dis, après des êtres pareils, il n’y a plus qu’à s’asseoir…
Mon interlocuteur s’était levé, et à présent, les mains dans les poches, il arpentait les deux mètres de plancher qui font la largeur libre du cabinet. Selon une méthode excellente dans ce genre d’entretien, je