Page:Huot - Chêne et Roseau, 1865.djvu/26

Cette page a été validée par deux contributeurs.

 

Sois indulgent : si parfois la tempête
Dans mon cœur gronde ainsi que le roseau,
Quand l’ouragan fera courber ma tête,
Redresse-moi comme un frêle arbrisseau.

Sois généreux : tu sais que la souffrance
Me visita dès mes premiers printemps,
Par ton amour rends-moi donc l’espérance
En nous aimant laissons venir le temps.