sieurs écrivains l’ont supposé gratuitement[1]. Les habitans de Cuzco conservoient une tradition[2], d’après laquelle le premier jour de l’année correspondoit jadis à notre 1er janvier, jusqu’à ce que l’inca Titu-Manco-Capac, qui prit le surnom de Pachacutec (réformateur du temps) y ordonna que l’année commençât, « lorsque le soleil revient sur ses pas », c’est-à-dire, au solstice d’hiver.
Il existe, parmi les auteurs espagnols, une grande confusion dans la dénomination et la suite des dix-huit mois mexicains. Plusieurs de ces mois portoient trois à quatre noms à la fois ; et quelques auteurs oubliant que les Mexicains, chaque fois qu’il s’agit d’une série périodique de signes ou d’hiéroglyphes, écrivent de droite à gauche, et, en commençant par l’extrémité inférieure de la page, ont pris le dernier mois pour le premier. Les Aztèques réunissoient, dans ce qu’ils appeloient des roues du demi-siècle, xiuhmolpilli, la série des hiéroglyphes qui indiquent