Volcan de Cotopaxi.
En donnant plus haut la description de la
vallée d’Icononzo, j’ai observé que l’énorme
élévation des plateaux qui entourent les hautes
cimes des Cordillères diminue, jusqu’à un
certain point, l'impression que ces grandes
masses laissent dans l’âme d’un voyageur accoutumé
aux scènes majestueuses des Alpes
et des Pyrénées. Dans tous les climats, ce
n’est pas tant la hauteur absolue des montagnes,
que leur aspect, leur forme et leur
groupement, qui donnent au paysage un
caractère particulier.
C’est cette physionomie des montagnes que j’ai taché de représenter dans une série de dessins, dont quelques-uns ont déjà paru dans l’Atlas géographique et physique qui accompagne mon Essai sur le royaume de la Nouvelle-Espagne. Il m’a paru d’un grand intérêt pour la géologie de pouvoir comparer les formes des montagnes, dans les