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duquel on lui en écrira ſuſſiſamment à l’avance, pour qu’il ſ’y ren[de] & [puiſſe] inſtruire la vénérable aſſemblée du ſuccès qu’a eu ſon miniſtère dans ce pays-là .

III.

Que M. Claris, notre très-honoré frère, ayant porté plainte que quelques perſonnes l’avaient injuſtement ſoupçonné qu’il uſait mal de l’argent des égliſes, il ſ’en eſt pleinement juſtifié ; & l’aſſemblée a été non-ſeulement ſatiſfaite de ſa juſtification, mais de plus elle a témoigné que les auteurs de ces ſoupçons méritaient cenſure à cet égard.

IV.

Qu’ayant encore ouï la plainte que notre très-honoré frère Claris a faite contre M. Roux, autrefois miniſtre en Languedoc, qui, par une lettre à notre très-honoré frère, M. Rabaut, le charge d’avertir le ſynode que M. Claris ne doit ni communier, ni donner la communion, alléguant pour raiſon de cela qu’il a conſervé de la haine contre lui, attendu qu’il ne lui a pas voulu ſigner ſon atteſtation, — ledit ſynode faiſant attention à la gravité de cette plainte & de cette accuſation après un mûr examen, a reconnu ladite accuſation mal fondée & la plainte très-juſte ; &, en conſéquence, il a chargé MM. Rabaut & Gibert d’écrire à M. Roux une lettre de cenſure pour avoir accuſé trop légèrement & à faux M. Claris, notre très-honoré paſteur, d’une paſſion indigne de ſon caractère.

V.

Que les paſteurs feraient le choix de deux anciens qu’elle a jugé à propos de députer auprès de nos très-honorés frères les paſteurs & les anciens de la province du Vivarais pour les prier d’aſſembler, le plus tôt poſſible, le ſynode national dans le lieu qu’ils jugeront à propos, afin que ledit ſynode national termine la malheureuſe affaire que M. Boyer a fait naître & entretient dans nos égliſes.


VI.

Que, toutes les années, on députera deux paſteurs au ſynode provincial des Cévennes pour que le ſuſdit ſynode en veuille députer un pareil nombre, & cela pour entretenir entre eux une aimable correſpondance & ſe prêter un ſecours mutuel.

VII.

Que les membres de cette illuſtre aſſemblée ont convenu unanimement qu’il eſt juſte de faire la levée de cent cinquante livres dues à la mère de feu M. François Graut[h] que les égliſes avaient reſté à lui payer.