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mettant de le regarder comme un fidèle paſteur de Jéſus-Chriſt & de porter les fidèles à aller écouter ſes prédications.

Fait double ce troiſième mai mil ſept cent dix-huit, & nous ſommes ſignés.

P. Corteiz, Jean Rouvière, Antoine Court.




Synode des Cévennes.


Fragment[1].

Nous paſteurs & anciens ſouſſignés dans l’original, aſſemblés en ſynode dans le Déſert pour prendre les meſures les plus propres au temps & les plus conformes à l’Evangile, avons réglé comme il ſ’enſuit :

I.

A été en perſonne Jacques Pierredon, du mas de Blanas, paroiſſe de St-Jean-du-Pin, lequel ſ'eſt préſenté à l’aſſemblée pour recevoir d’elle l’approbation de propoſer la parole de Dieu ; laquelle après avoir béni Dieu de ſon bon zèle & ſouhaité qu’il le comble de ſes grâces, l’a reçu & lui donne permiſſion de propoſer la parole de Dieu dans toutes les égliſes où la Providence l’appellera juſqu’à ce qu’il ſoit plus amplement examiné & inſtallé dans la charge du St-Miniſtère pour faire toutes les fonctions de cette ſainte charge. Ainſi la compagnie prie & exhorte toutes les égliſes où il fera appelé de le recevoir pour propoſer la parole de Dieu, & de lui accorder tout ce dont il aura beſoin. Et c’eſt ſous la condition qu’il acceptera les articles de tous nos règlements & qu’il ſera toujours du ſentiment unanime de ſes frères.

P. Corteiz, pr ; A. Court, p. & ſecrétaire ;
J. Bétrine, propoſt ; J. Bonbonnoux, p.
  1. Ce synode, comme on l’a vu p. 12, se réunit le 21 novembre 1718.