par l’évaporation des sirops et l’emploi des mélasses dans la guildiverie.
En effet, il se dégage de sensibles quantités de vapeurs ammoniacales pendant la cuisson du vesou ; il est impossible, industriellement parlant, de pouvoir les fixer d’une manière économique. Quant au précipité que donnent les matières albumineuses avec la chaux, dans l’opération de la défécation, il est très-facile de les ajouter au fumier ; c’est un produit excessivement azoté.
Il reste aussi quelques portions d’azote dans les mélasses. Ce sont ces principes azotés qui aident à la fermentation ; l’on ne doit pas compter sur la possibilité de les faire retourner à la terre ; mais là seulement seraient les pertes à compenser, par l’achat de minimes quantités d’engrais azotés. La culture de la canne à sucre se suffirait presque à elle-même.
Nous passons maintenant à l’étude des substances fixes que le feu n’a pu éliminer dans notre analyse de la canne.
Le carbonate de potasse.
Le sulfate de potasse.
Le chlorhydrate de potasse.