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POSTFACE


Ce n’est pas une préface qu’il fallait à ces récits, mais une postface qui en indiquât la portée morale.

Car ils ne veulent pas seulement vous avoir intéressés, ils aspirent à vous être utiles.

Ils vous crient l’ignominie du buveur, l’abrutissement de son intelligence, l’extinction en lui du sens moral, la dégradation physique engendrés par l’ivrognerie. Ils proclament l’épouvantable loi de l’atavisme alcoolique, ils rappellent la fin malheureuse des buveurs, dénouement trop fréquent et trop juste de leur vie.

Faibles rayons d’espérance émis par ces histoires, deux conversions d’ivrognes seulement !

Ah ! c’est que les réalités tristes et sans espoir sont, hélas ! de beaucoup les plus communes dans le monde des intempérants !…

La leçon finale ?

Tout d’abord sondez le terrain sur lequel vous marchez pour vous bien assurer que vous ne descendez pas la pente qui mène du petit