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de barriques. La lueur de l’incendie attira d’assez loin une foule de personnes. Il se trouva dans le nombre quelques ivrognes, qui songeaient avec tristesse que tout ce vin allait être perdu… N’y aurait-il pas moyen d’en boire un peu ? ce serait autant de… sauvé.

Pénétrer dans les caves n’était plus possible. Le feu lui-même vint à leur aide. Les flammes ayant gagné les tonneaux, elles travaillèrent si fort que bientôt le sol fut inondé de vin. Un tuyau d’égout passait par la cave ; le vin s’y engouffra et coula… jusqu’au gosier des ivrognes qui, le cou tendu et la bouche béante à l’extrémité de l’égout attendaient le… précieux liquide.

— Pas dégoûtés ?

— Hé ! hé !… Ils avaient tant et tant pris de coups d’appétit !