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LETTRE XII


À PROPOS DU MUSÉE WALLRAF


Biographie, monographie et épopée du pourboire. — L’estafier. — Le conducteur. — Le postillon. — Le grand drôle. — L’autre drôle. — Le brouetteur. — Celui qui a apporté les effets. — La vieille femme. — Le tableau, le rideau, le bedeau. — L’individu grave et triste. — Le custode. — Le suisse. — Le sacristain. — La face qui apparaît au judas. — Le sonneur. — L’être importun qui vous coudoie. — L’explicateur. — Le baragouin. — La fabrique. — Le jeune gaillard. — Encore le bedeau. — Encore l’estafier. — Le domestique. — Le garçon d’écurie. — Le facteur. — Le gouvernement. — « N’oubliez pas que tout pourboire doit être au moins une pièce d’argent. »


Andernach.


Outre la cathédrale, l’hôtel de ville et la maison Ibach, j’ai visité, au Schleis-Kotten, près de Cologne, les vestiges de l’aqueduc souterrain qui, au temps des Romains, allait de Cologne à Trêves, et dont on trouve encore aujourd’hui les traces dans trente-trois villages. Dans Cologne même, j’ai vu le musée Wallraf. Je serais bien tenté de vous en faire ici l’inventaire, mais je vous épargne. Qu’il vous suffise de savoir que, si je n’y ai pas trouvé, grâce aux déprédations du baron de Hubsch, le chariot de guerre des anciens germains, la fameuse momie égyptienne et la