Nos têtes et l’empire ! il a ce qu’il désire.
À l’empereur.
Le manteau bleu des rois pouvait gêner vos pas.
Le pourpre vous va mieux. Le sang n’y paraît pas.
Mon cousin de Silva, c’est une félonie
À faire du blason rayer ta baronnie !
C’est haute trahison, don Ruy, songes-y bien.
Les rois Rodrigue font les comtes Julien.
Ne prenez que ce qui peut être duc ou comte.
Le reste…
Il est sauvé !
À don Carlos.
Puisqu’il s’agit de hache ici, que Hernani,
Pâtre obscur, sous tes pieds passerait impuni,
Puisque son front n’est plus au niveau de ton glaive,
Puisqu’il faut être grand pour mourir, je me lève.
Dieu qui donne le sceptre et qui te le donna
M’a fait duc de Segorbe et duc de Cardona,
Marquis de Monroy, comte Albatera, vicomte
De Gor, seigneur de lieux dont j’ignore le compte.
Je suis Jean D’Aragon, grand-maître d’Avis, né