vivre, le tigre n’est pas. Mourawieff se trompe s’il croit être quelqu’un.
Les hommes méchants viennent des choses mauvaises. Donc corrigeons les choses.
Et ici nous revenons à notre point de départ. Circonstance atténuante du despotisme : l’idiotisme.
Cette circonstance atténuante, nous venons de la plaider.
Les despotes idiots, multitude, sont la populace de la pourpre ; mais au-dessus d’eux, en dehors d’eux, à l’incommensurable distance qui sépare ce qui rayonne de ce qui croupit, il y a les despotes génies.
Il y a les capitaines, les conquérants, les puissants de la guerre, les civilisateurs de la force, les laboureurs du glaive.
Ceux-là, nous les avons rappelés tout à l’heure ; les vraiment grands parmi eux se nomment Cyrus, Sésostris, Alexandre, Annibal, César, Charlemagne, Napoléon, et, dans la mesure que nous avons dite, nous les admirons.
Mais nous les admirons à condition de disparition.
Place à de meilleurs ! Place à de plus grands !
Ces plus grands, ces meilleurs, sont-ils nouveaux ? Non. Leur série est aussi ancienne que l’autre ; plus ancienne peut-être, car l’idée a