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II


Le congé du guerrier est signé. C’est de la splendeur dans le lointain. Le grand Nemrod, le grand Cyrus, le grand Sennachérib, le grand Sésostris, le grand Alexandre, le grand Pyrrhus, le grand Annibal, le grand César, le grand Timour, le grand Louis, le grand Frédéric, d’autres Grands encore, tout cela s’en va.

On se tromperait si l’on croyait que nous rejetons purement et simplement ces hommes. A nos yeux cinq ou six de ceux que nous venons de nommer sont légitimement illustres ; ils ont même mêlé quelque chose de bon à leur ravage ; leur total définitif embarrasse l’équité absolue du penseur, et ils pèsent presque du