Page:Hugo - William Shakespeare, 1864.djvu/226

Cette page n’a pas encore été corrigée


X


Il existait quelques copies plus ou moins complètes d’Eschyle.

Outre les exemplaires des colonies, qui se bornaient à un petit nombre de pièces, il est certain que des copies partielles de l’exemplaire d’Athènes furent faites par les critiques et scoliastes alexandrins, lesquels nous ont conservé divers fragments, entre autres le fragment comique des Argiens, et le fragment bachique des Édons, et les vers cités par Stobée, et jusqu’aux vers probablement apocryphes que donne Justin le martyr.

Ces copies, enfouies, mais non détruites peut-être, ont entretenu l’espérance persistante