Page:Hugo - Ruy Blas, édition 1839.djvu/182

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Don César, à part.

À galant dénoûment commencement dévot.

Haut.

Ainsi soit-il ! Bonjour.

La Duègne.

Ainsi soit-il ! Bonjour.Dieu vous maintienne en joie !

Mystérieusement.

Avez-vous à quelqu’un qui jusqu’à vous m’envoie,
Donné pour cette nuit un rendez-vous secret ?

Don César.

Mais j’en suis fort capable.

La Duègne.
Elle tire de son garde-infante un billet plié et le lui présente, mais sans le lui laisser prendre.

Mais j’en suis fort capable.Ainsi, mon beau discret,
C’est bien vous qui venez, et pour cette nuit même,
D’adresser ce message à quelqu’un qui vous aime,
Et que vous savez bien ?

Don César.

Et que vous savez bien ?Ce doit être moi.

La Duègne.

Et que vous savez bien ? Ce doit être moi.Bon.
La dame, mariée à quelque vieux barbon,
À des ménagements sans doute est obligée,