De sortir du palais. — Oh oui, le piége est là.
Sans doute. Autour de moi tout est nuit, tout est gouffre.
Je sens le piége, mais je ne vois pas. — Je souffre !
C’est dit. Empêchons-la de sortir du palais.
Faisons-la prévenir sûrement, sans délais. —
Par qui ? — je n’ai personne !
C’est un homme loyal ! oui !
Va chez don Guritan, et fais-lui de ma part
Mes excuses, et puis dis-lui que sans retard
Il aille chez la reine et qu’il la prie en grâce,
En mon nom comme au sien, quoi qu’on dise ou qu’on fasse,
De ne point s’absenter du palais de trois jours.
Quoi qu’il puisse arriver. De ne point sortir. Cours !
Ah !
Qu’il donne ce mot à la reine, et qu’il veille !
— « Croyez don Guritan, faites ce qu’il conseille ! »
Quant à ce duel, dis-lui que j’ai tort, que je suis
À ses pieds, qu’il me plaigne et que j’ai des ennuis,