iable.
Regardant Gennaro. —comme cela dort, ces jeunes gens !
Entre dona Lucrezia, masquée. Elle aperçoit Gennaro endormi, et va le contempler avec une sorte de ravissement et de respect.
Dona Lucrezia, à part. Il dort ! -cette fête l’aura sans doute fatigué ! —qu’il est beau ! Se retournant. —Gubetta !
Gubetta. Parlez moins haut, madame. -je ne m’appelle pas ici Gubetta, mais le comte de Belverana, gentilhomme castillan ; vous, vous êtes madame la marquise de Pontequadrato, dame napolitaine. Nous ne devons pas avoir l’air de nous connaître. Ne sont-ce pas là les ordres de votre altesse ? Vous n’êtes point ici chez vous ; vous êtes à Venise.
Dona Lucrezia. C’est juste, Gubetta. Mais il n’y a personne sur cette terrasse, que ce jeune homme qui dort ; nous pouvons causer un instant.
Gubetta. Comme il plaira à votre altesse. J’ai encore un conseil à vous donner ; c’est de ne point vous démasquer. On pourrait vous reconnaître.