déclinant. À partir de 1813, il adhéra ou il applaudit à toutes les manifestations hostiles. Il refusa de le voir à son passage au retour de l’île d’Elbe, et s’abstint d’ordonner dans son diocèse les prières publiques pour l’empereur pendant les Cent-Jours.
Outre sa sœur, mademoiselle Baptistine, il avait deux frères ; l’un général, l’autre préfet. Il écrivait assez souvent à tous les deux. Il tint quelque temps rigueur au premier, parce qu’ayant un commandement en Provence, à l’époque du débarquement de Cannes, le général s’était mis à la tête de douze cents hommes et avait poursuivi l’empereur comme quelqu’un qu’on veut laisser échapper. Sa correspondance resta plus affectueuse pour l’autre frère, l’ancien préfet, brave et digne homme qui vivait retiré à Paris, rue Cassette.
Monseigneur Bienvenu eut donc, aussi lui, son heure d’esprit de parti, son heure d’amertume, son nuage. L’ombre des passions du moment traversa ce doux et grand esprit occupé des choses éternelles. Certes, un pareil homme eût mérité de n’avoir pas d’opinions politiques. Qu’on ne se méprenne pas sur notre pensée, nous ne confondons point ce qu’on appelle « opinions politiques » avec la grande aspiration au progrès, avec la sublime foi patriotique, démocratique et humaine, qui, de nos jours, doit être le fond même de toute intelligence généreuse. Sans approfondir des questions qui ne touchent qu’indirectement au sujet de ce livre, nous disons simplement ceci : Il eût été beau que monseigneur Bienvenu n’eût pas été royaliste et que son regard ne se fût pas détourné un seul instant de cette con-