Page:Hugo - Les Misérables Tome I (1890).djvu/451

Cette page a été validée par deux contributeurs.

V

BÂTONS DANS LES ROUES


Le service des postes d’Arras à Montreuil-sur-mer se faisait encore à cette époque par de petites malles du temps de l’empire. Ces malles étaient des cabriolets à deux roues, tapissés de cuir fauve au dedans, suspendus sur des ressorts à pompe, et n’ayant que deux places, l’une pour le courrier, l’autre pour le voyageur. Les roues étaient armées de ces longs moyeux offensifs qui tiennent les autres voitures à distance et qu’on voit encore sur les routes d’Allemagne. Le