Page:Hugo - Les Misérables Tome IV (1890).djvu/169

Cette page a été validée par deux contributeurs.


I

BLESSURE AU DEHORS, GUÉRISON AU DEDANS



Leur vie s’assombrissait ainsi par degrés.

Il ne leur restait plus qu’une distraction qui avait été autrefois un bonheur, c’était d’aller porter du pain à ceux qui avaient faim et des vêtements à ceux qui avaient froid. Dans ces visites aux pauvres, où Cosette accompagnait souvent Jean Valjean, ils retrouvaient quelque reste de leur ancien épanchement ; et parfois, quand la journée avait été bonne, quand il y avait eu beaucoup de détresses secourues