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VIII
LA CADÈNE
Le plus malheureux des deux, c’était Jean Valjean. La jeunesse, même dans ses chagrins, a toujours une clarté à elle.
À de certains moments, Jean Valjean souffrait tant qu’il devenait puéril. C’est le propre de la douleur de faire reparaître le côté enfant de l’homme. Il sentait invinciblement que Cosette lui échappait. Il eût voulu lutter, la retenir, l’enthousiasmer par quelque chose d’extérieur et d’éclatant.