Page:Hugo - Les Misérables Tome II (1890).djvu/228

Cette page a été validée par deux contributeurs.

lui dire adieu, ni elle à dire adieu à personne. Elle sortait de cette maison haïe et haïssant.

Pauvre doux être dont le cœur n’avait été jusqu’à cette heure que comprimé !

Cosette marchait gravement, ouvrant ses grands yeux et considérant le ciel. Elle avait mis son louis dans la poche de son tablier neuf. De temps en temps elle se penchait et lui jetait un coup d’œil, puis elle regardait le bonhomme. Elle sentait quelque chose comme si elle était près du bon Dieu.