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fermée, il était vraisemblable qu’elle pouvait être lue sans inconvénient.

Elle était ainsi conçue :


« Madame la marquise,

« La vertu de la clémence et pitié est celle qui unit plus étroitement la sotiété. Promenez votre sentiment chrétien, et faites un regard de compassion sur cette infortuné español victime de la loyauté et d’attachement à la cause sacrée de la légitimité, qu’il a payé de son sang, consacrée sa fortune, toutte, pour défendre cette cause, et aujourd’hui se trouve dans la plus grande misère. Il ne doute point que votre honorable personne l’accordera un secours pour conserver une existence éxtremement penible pour un militaire d’éducation et d’honneur plein de blessures. Compte d’avance sur l’humanité qui vous animé et sur l’intérêt que Madame la marquise porte à une nation aussi malheureuse. Leur prière ne sera pas en vaine, et leur reconnaissance conservera sont charmant souvenir.

« De mes sentiments respectueux avec lesquelles j’ai l’honneur d’être,

« Madame,
« Don Alvarès, capitaine español de caballerie, royaliste refugié en France que se trouve en voyagé pour sa patrie et le manquent les réssources pour continuer son voyagé. »