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On court sur l'onde aplanie. On m'emploie à l'harmonie ! Moi, le chaos !

C'est la paix qui se prépare. Je n'en veux point. Je sépare. Je n'unis pas. Je brise à coups de nageoires Et je broie en mes mâchoires Votre compas !

L'homme doit courber sa tête Sous la guerre et la tempête Et le volcan. La terre, c'est la géhenne. Que chacun garde sa haine Et son carcan.

Tu n'es pas même un fantôme ! Monstre pour l'archange, atome Pour le titan,