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Et mes flots pleins de désastres, Pour être vus par ses astres, Non par vos yeux.

Homme, ta marche est peu droite ; Ton commerce avide exploite Les flots mouvants ; L'âpre soif de l'or t'anime ; Je donne pour rien l'abîme, Toi, tu le vends.

Ne viens pas chez moi, te dis-je. Ne mêle pas au prodige Tes vils chemins. Crains mes fureurs justicières ! Ah ! vous frémiriez, poussières, Pâles humains, Si vous entendiez les choses Que nous tous, les vents moroses Et les saisons,