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L'homme rit des monts féroces, Et, taupe, sous les colosses, Il fait son trou.

Moi, je ne suis pas la rue. J'ai pour roue et pour charrue Le tourbillon ; Je bondis, c'est ma manière ; Je n'accepte pas l'ornière Ni le sillon.

J'écume à flots sur ma grève, Va-t'en. Ne viens pas, fils d'Ève, Frêle rival, Sauter sur mon dos farouche Et mettre un mors à la bouche De mon cheval.

Ma plaine est la grande plaine ; Mon souffle est la grande haleine Je suis terreur ;