Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/270

Cette page n’a pas encore été corrigée

tombe. —

L'ange, vers la lueur calme comme une tombe, Leva, grave et pensif, son œil fixe aux cils blonds, Puis, se tournant, il fit un signe aux aquilons.

Les vents ayant soufflé, ces hommes disparurent.


                                       X

Puis au fond de la nuit les aquilons coururent Et revinrent, poussant une nuée encor. Et ce nuage était plein de fantômes d'or.

Il s'ouvrit devant l'ange avec un sourd tonnerre.

Je vis des commandants sur leurs chevaux de guerre, L'épée au flanc, la plume au front, l'air irrité,