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Agite l’eau, mais ne peut rien
Sur l’immobilité des causes.

Hélas ! tâchez de bien finir.
Redoutez l’onde soulevée,
Et ne troublez pas l’arrivée
Formidable de l’avenir.

Ah ! prenez garde ! les marées
Qu’on nomme révolutions
Et qu’il faut que nous apaisions,
Par vous, princes, sont effarées,

Et les gouffres sont plus amers,
Et la vague est plus écumante,
Quand l’orage insensé tourmente
La sombre liberté des mers.