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L'antique muse tiburtine Baisait les fleurs, le jasmin pur, Le lys, et n'était libertine Qu'avec les rayons, dans l'azur.

Vous avez autre chose à faire Que d'engloutir votre raison Dans la chanson qu'Anna préfère Et dans le vin que boit Suzon.

Il est temps d'avoir d'autres fièvres Que de voir se coiffer, le soir, Lise, une épingle entre les lèvres, Éblouissement d'un miroir.

Frère, l'heure folle est passée. Debout, frère ! il est peu séant D'attarder l'œil de sa pensée À la figure du néant.

Laisse là Fanchon et Fanchette ! Fermons les jours faux et charmants. L'honneur d'être un homme s'achète Par ces graves renoncements.