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Les rocs, sourds à ses huées, Mêlent aux blêmes nuées Leurs fronts pensifs.

La mer traîne en sa caverne L'esquif que le flot gouverne, Le mât détruit, Et la barre, et la voilure Que noue à sa chevelure L'horrible nuit.

Et sur les sombres falaises Les pêcheuses granvillaises Tremblent au vent, Pendant que tu ris sur l'onde, De l'autre côté du monde,

Soleil levant !