Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/137

Cette page n’a pas encore été corrigée

Et les écueils centenaires Rendent des bruits de tonnerres Dans l'ouragan ; Il semble en ces nuits d'automne Qu'un canon monstrueux tonne Sur l'océan.

L'ombre est pleine de furie. Ô chaos ! onde ahurie, Caps ruisselants, Vent que les mères implorent, Noir gouffre où s'entre-dévorent Les flots hurlants !

Comme un fou tirant sa chaîne, L'eau jette des cris de haine Aux durs récifs ;