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Il est plein de clameurs vagues Il traîne avec lui des vagues Pleines de sang.


                      IV

Et l'on se conte à voix basse Que le noir vaisseau qui passe Est en granit, Et qu'à son bord rien ne bouge ; Les agrès sont en fer rouge, Le mât hennit.

Et l'on se met en prières, Pendant que joncs et bruyères Et bois touffus, Vents sans borne et flots sans nombre, Jettent dans toute cette ombre Des cris confus.


                      V