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Et, selon les espérances, Chacun voit des apparences À l'horizon. Le troupeau des vagues saute Et blanchit toute la côte De sa toison.

Et le groupe inquiet pleure. Cet abîme obscur qu'effleure Le goëland Est comme une ombre vivante Où la brebis Épouvante Passe en bêlant.

Ah ! cette mer est méchante, Et l'affreux vent d'ouest qui chante En troublant l'eau, Tout en sonnant sa fanfare, Souffle souvent sur le phare De Saint-Malo.


                     III