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LE VIEILLARD.

Puissant vieillard ! Il est inaccessible ; il garde
Son fossé, tient dressé son pont-levis, regarde
Par les trous de sa herse, et n’a jamais d’ennui,
Sentant le mont immense en paix derrière lui.

LE BOURGEOIS, regardant à ses pieds.

Le précipice est sombre.

L’ÉTUDIANT, regardant au-dessus de sa tête.

Le précipice est sombre.Et la muraille est haute.

LE BOURGEOIS.

Mais s’il repousse un maître, admettrait-il un hôte ?

LE VIEILLARD.

Un pauvre, oui.

L’ÉTUDIANT.

Un pauvre, oui.Jamais roi dans sa coupe ne but.