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LE COMTE FÉLIBIEN




 
Attendu qu’il faut mettre à la raison la ville,
Qu’il faut tout écraser dans la guerre civile
Et vaincre les forfaits à force d’attentats,
Cosme vient d’égorger, pêle-mêle, des tas
De misérables, vieux, jeunes, toute une foule,
Dans Sienne où la fierté des grands siècles s’écroule.
Tous les murs sont criblés de biscayens de fer.
Le massacre est fini ; mais un reste d’enfer
Est sur la ville, en proie aux cohortes lombardes.