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« À quoi pense ce convive
« Des loups et des bûcherons ?
« J’ai peur. Est-ce qu’il ravive
« La fraîcheur des vieux affronts ?
« Le laisser libre est peu sage ;
« Le Cid est mal muselé. » —
Roi, c’est moi qui suis ma cage
Et c’est moi qui suis ma clé.
C’est moi qui ferme mon antre ;
Mes rocs sont mes seuls trésors ;
Et c’est moi qui me dis : rentre !
Et c’est moi qui me dis : sors !
Soit que je vienne ou que j’aille,
Je tire seul mon verrou.
Ah ! Tu trouves que je bâille
Trop librement dans mon trou !
Tu voudrais dans ma vieillesse,
Comme un dogue dans ta cour,
M’avoir, moi, le Cid, en laisse,
Et me tenir dans ma tour,