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III
Le roi jaloux.
Parce que, Léon, la Manche,
L’Èbre, on vous a tout donné,
Et qu’on était grand, don Sanche,
Avant que vous fussiez né,
Est-ce une raison pour être
Vil envers moi qui suis vieux ?
Roi, c’est trop d’être le maître
Et d’être aussi l’envieux.
Nous, fils de race guerrière,
Seigneur, nous vous en voulons
Pour vos rires par derrière
Qui nous mordent les talons.
Est-ce qu’à votre service
Le Cid s’est estropié
Au point d’avoir quelque vice
Dans le poignet ou le pié,