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XVI

ception de l’auteur, rattache la Légende des Siècles à deux autres poëmes, presque terminés à cette heure, et qui en sont, l’un le dénoûment, l’autre le couronnement : la Fin de Satan, et Dieu.


L’auteur, du reste, pour compléter ce qu’il a dit plus haut, ne voit aucune difficulté à faire entrevoir dès à présent qu’il a esquissé dans la solitude une sorte de poëme d’une certaine étendue où se réverbère le problème unique, l’Être, sous sa triple face : l’Humanité, le Mal, l’Infini ; le progressif, le relatif, l’absolu ; en ce qu’on pourrait appeler trois chants, la Légende des Siècles, la Fin de Satan, Dieu.


Il publie aujourd’hui un premier carton de cette esquisse. Les autres suivront.


Nul ne peut répondre d’achever ce qu’il a commencé, pas une minute de continuation certaine n’est assurée à l’œuvre ébauchée ; la solution de continuité, hélas ! c’est tout l’homme ; mais il est permis, même au plus