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Donne des coups d’estoc qui semblent des coups d’aile ; Et sur le héros, tous ensemble, le truand, Le prince, furieux, s’acharnent, se ruant, Frappant, parant, jappant, hurlant, criant : Main-forte ! Roland est-il blessé ? Peut-être. Mais qu’importe ? Il lutte. La blessure est l’altière faveur Que fait la guerre au brave illustre, au preux sauveur, Et la chair de Roland, mieux que l’acier trempée, Ne craint pas ce baiser farouche de l’épée. Mais, cette fois, ce sont des armes de goujats,