aspect de l’autorité en France et en Angleterre. Hincmar, dans le De ordinatione sacri palatii, décrit en 853 la chambre des lords en séance à Westminster au dix-huitième siècle. Sorte de bizarre procès-verbal fait neuf cents ans d’avance.
Qu’est l’histoire ? Un écho du passé dans l’avenir. Un reflet de l’avenir sur le passé.
L’assemblée du parlement n’était obligatoire que tous les sept ans.
Les lords délibéraient en secret, portes fermées. Les séances des communes étaient publiques. La popularité semblait diminution.
Le nombre des lords était illimité. Nommer des lords c’était la menace de la royauté. Moyen de gouvernement.
Au commencement du dix-huitième siècle, la chambre des lords offrait déjà un très fort chiffre. Elle a grossi encore depuis. Délayer l’aristocratie est une politique. Élisabeth fit peut-être une faute en condensant la pairie dans soixante-cinq lords. La seigneurie moins nombreuse est