Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Elle reprit, glaciale :
— Puisque vous êtes mon mari, sortez.
Gwynplaine, sans parole, les yeux baissés comme un coupable, ne bougeait pas. Elle ajouta :
— Vous n’avez pas le droit d’être ici. C’est la place de mon amant.
Gwynplaine était comme cloué.
— Bien, dit-elle. Ce sera moi, je m’en vais. Ah ! vous êtes mon mari ! Rien de mieux. Je vous hais.
Et se levant, jetant à on ne sait qui dans l’espace un hautain geste d’adieu, elle sortit.
La portière de la galerie se referma sur elle.