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tion de la servitude d’autrui. Cette bienveillance pour les chaînes qui attachent le voisin va quelquefois jusqu’à l’enthousiasme pour le despote d’à côté.
En somme, Anne a rendu son peuple « hureux », comme le dit à trois reprises et avec une gracieuse insistance, pages 6 et 9 de sa dédicace, et page 3 de sa préface, le traducteur français du livre de Beeverell.
IV
La reine Anne en voulait un peu à la duchesse Josiane, pour deux raisons.
Premièrement, parce qu’elle trouvait la duchesse Josiane jolie.
Deuxièmement, parce qu’elle trouvait joli le fiancé de la duchesse Josiane.
Deux raisons pour être jalouse suffisent à une femme ; une seule suffit à une reine.
Ajoutons ceci. Elle lui en voulait d’être sa sœur.