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Où vous entrez, ô foule noire,
Et l’opprobre dont vous sortez !
Homme, franchis les mers. Secoue
Dans l’écume tout le passé ;
Allume en étoupe à ta proue
Le chanvre du gibet brisé.
Gravis les montagnes. Écrase
Tous les vieux monstres dans la vase ;
Ressemble aux anciens Apollons ;
Quand l’épée est juste, elle est pure ;
Va donc ! car l’homme a pour parure
Le sang de l’hydre à ses talons.</