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Donc, soyez dédaignés sous la voûte éternelle.
L’idéal n’aura pas moins d’aube en sa prunelle
Parce que vous vivrez.
La réalité rit et pardonne au mensonge.
Quant à moi, je serai satisfait, moi qui songe
Devant les cieux sacrés,

Tant que Jeanne sera mon guide sur la terre,
Tant que Dieu permettra que j’aie, ô pur mystère !
En mon âpre chemin,
Ces deux bonheurs où tient tout l’idéal possible,
Dans l’âme un astre immense, et dans ma main paisible
Une petite main.