Page:Hugo - Actes et paroles - volume 8.djvu/147

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
137
NOTES.

le pèlerinage obligé des littérateurs et des poëtes de toutes les nations.

Victor Hugo, au nom du peuple de Guernesey, je te dis adieu !


DISCOURS DE M. EM. ÉDOUARD
au nom de la république d’haïti

Elle peut être fière, elle peut s’enorgueillir, la nation qui nous donne le majestueux spectacle que nous avons aujourd’hui sous les yeux.

Ils ont menti ceux qui, il y a quelques années, à propos de la France, après une crise terrible subie par ce pays, ont prononcé le mot de décadence ; la France est bien debout !

Presque tous les peuples civilisés, librement, spontanément, ont envoyé ici des délégations. Athènes, Rome, n’ont jamais été le théâtre d’une si imposante solennité. Paris dépasse Athènes et Rome !

Je représente ici la délégation de la république d’Haïti. La république d’Haïti a le droit de parler au nom de la race noire ; la race noire, par mon organe, remercie Victor Hugo de l’avoir beaucoup aimée et honorée, de l’avoir raffermie et consolée.

La race noire salue Victor Hugo et la grande nation française.