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II

CLÔTURE DU CONGRÈS DE LA PAIX

24 août 1849.

Messieurs, vous m’avez permis de vous adresser quelques paroles de bienvenue ; permettez-moi de vous adresser quelques paroles d’adieu.

Je serai très court, l’heure est avancée, j’ai présent à l’esprit l’article 3 du règlement, et, soyez tranquilles, je ne m’exposerai pas à me faire rappeler à l’ordre par le président. (On rit.)

Nous allons nous séparer, mais nous resterons unis de cœur. (Oui ! oui !) Nous avons désormais une pensée commune, messieurs ; et une commune pensée, c’est, en quelque sorte, une commune patrie. (Sensation.) Oui, à dater de ce jour, nous tous qui sommes ici, nous sommes compatriotes (Oui ! oui !)

Vous avez pendant trois jours délibéré, discuté, approfondi, avec sagesse et dignité, de graves questions, et à propos de ces questions, les plus hautes que puisse agiter l’humanité, vous avez pratiqué noblement les grandes mœurs des peuples libres.

Vous avez donné aux gouvernements des conseils, des conseils amis qu’ils entendront, n’en doutez pas ! (Oui ! oui !) Des voix éloquentes se sont élevées parmi vous, de généreux appels ont été faits à tous les sentiments magna-