Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome VI.djvu/358

Cette page n’a pas encore été corrigée

336 MILLE FRANCS DE RECOMPENSE. êtes citées sans doute. Vous venez probablement pour l’affaire d’aujourd’hui. ÉTIENNETTE. L’affaire d’aujourd’hui ? Nous ne savons pas ce que c’est. L’HUISSIER. Vous n’êtes pas des témoins cités ? ÉTIENNETTE. Non. Nous venons, ma fille et moi, pour parler à monsieur Rousseline. Nous sommes allées chez lui. Il était absent. On nous a dit que nous le trouverions au Palais de Justice. L’HUISSIER. On est sûr en effet de le rencontrer ici presque tous les jours. ÉTIENNETTE. Ainsi il est certain que monsieur Rousseline viendra. ? Certain, madame. Tout à l’heure ? Tout à l’heure. L’HUISSIER. ÉTIENNETTE. L’HUISSIER. ÉTIENNETTE, k Cypriennc. Attendons, ma fille. Vous permettez, monsieur l’huissier ? L’HUISSIER, avec un signe de consentement. Monsieur Rousseline est un agent d’affaires très occupé. Il vient au palais très fréquemment. Il demeure à côréj rue de la Barillerie. Mais ce matin il ne peut manquer. Il est assigne. ÉTIENNETTE. Ma fille, mettons-nous tout à fait dans le coin. Il ne taut pas tenir de place. Est-ce que tu ne trouves pas qu’on tremble ici.f*