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ACTE PREMIER, SCENE VI. 259 LE MAJOR GÉOOUARD, d’une voix de plus en plus éteinte. Qu’est-ce qu’elles vont devenir. Me voilà brisé. Je ne puis plus rien faire. L’indigence, la maladie, la vieillesse, deux femmes. Et seuls au monde ! Pas un ami ! Se dressant, terrible. Ah ça , qu’est-ce que c’est que tous ces gens-là ? Qui êtes-vous ? Sortez de chez moi. Il me faut l’argent. SCABëAU, souriant et saluant. EDGAR MARC, pâle. Payez-vous. Il tire de sa poche son portefeuille et le remet k Scabeau. L’huissier ouvre le portefeuille, et le vide. Le portefeuille contient quatre billets de banque de mille francs que l’huissier déplie. Il présente à Eklgar Marc un papier. SCABEAU , à Edgar Marc. Voici mon compte. EDGAR MARC, sans regarder le papier. Y a-t-il assez .^ SCABEAU. Oui. Il vous revient sept napoléons. Il serre dans sa poche les quatre billets de mille francs, ouvre sa bourse et pose un à un sept napoléons sur le piano. Edgar met les pièces d’or dans son gousset. Il reprend le portefeuille vide. SCABEAU salue le major Gédouard. Monsieur, nous sommes satisfaits. Nous nous retirons. CYPRIENNE, bas à Etiennette. Ma mère, c’est Edgar. Bas, à Edgar Marc. Je t’aime ! La toile tombe. — Fin du premier acte. 19 février. 18.