Nul n’ose résister. Vos potences abondent,
Vos glaives sont coupants, vos estocs sont pointus ;
Moi, j’adoucis les cœurs en chantant vos vertus.
Ne me demandez pas autre chose.
Conseille-moi !
Milord…
Je vais faire jeter cette masure à bas.
Des pioches !
Vous pouvez vous donner toutes vos fantaisies,
Le peuple paie. Ayez d’augustes frénésies,
Régnez, mettez en croix sur la plus haute tour
Qui vous voudrez ; prenez, pour la guerre ou l’amour,
Les femmes aux maris et les maris aux femmes,
Ayez une galère à cent paires de rames
Et faites-y ramer vos sujets tour à tour,
On se courbera. Mais si vous touchez un jour
À l’église, à ses droits, à ce cloître inutile,
Ah bien, c’est pour le coup que, dans toute cette île,
On entendra sonner le tocsin jusqu’au ciel.
Tu dis vrai.
Soyez fort, mais prudent. Ne cherchez jamais noise,
Aigle, à l’aspic, et, prince, à l’église sournoise ;
Sinon, vous sentirez la piqûre.