Scène VIII.
Mylord Fabiani ! mylord ! pas un instant à perdre ! On a su que la reine voulait sauver votre vie. Il y a sédition du populaire de Londres contre vous. Dans un quart d’heure, vous seriez déchiré. Mylord, sauvez-vous ! Voici un manteau et un chapeau. Voici les clefs. Voici un batelier. N’oubliez pas que c’est à moi que vous devez tout cela. Mylord, hâtez-vous ! (Bas au batelier.) Tu ne te presseras pas.
(Bas à Joshua.) Ciel ! pourvu que cet homme ne reconnaisse pas…
Mais quoi ! ce n’est pas lord Clanbrassil ! Vous n’exécutez pas les ordres de la reine, milady ! Vous en faites évader un autre !
Tout est perdu ! — J’aurais dû prévoir cela ! Ah ! Dieu ! monsieur, c’est vrai, ayez pitié…
Silence ! Faites ! Je n’ai rien dit, je n’ai rien vu.
Que dit-il ? — Ah ! la Providence est donc pour nous. Ah ! tout le monde veut donc sauver Gilbert !
Non, lady Jane. Tout le monde veut perdre Fabiani.
Hâtons-nous, Gilbert ! Viens vite !
Laissez-le partir seul.